Perpignan : dernière étape avant l'Espagne !

Bon, je traine un peu en France, et je n'avais pas prévu d'y rester aussi longtemps, mais après tout, d'ici quelques jours, je ne la reverrais plus pendant 9 mois, et je n'entendrais plus notre belle langue. J'ai d'ailleurs acheté un petit bouquin pour apprendre les bases de l'Espagnol, ca servira !

Me voila donc arrivé à Perpignan, en Catalogne Française, région à l'identité marquée puisque tout les panneaux sont traduits en Catalan.

J'en ai donc fini, ou presque, avec la Mediterranée Française, et je dois dire que j'ai pas été déçu. Mis à part pour la baignade (13 degrés en ce moment dans l'eau), c'est vraiment la saison idéale pour rouler dans le sud, du grand beau temps et pas de touristes, le pied !

Dimanche, j'ai quitté la Camargue par la grande porte. Grand sentiment de plénitude au matin, pas un bruit, pas une voiture, juste la musique de la faune sauvage.

Autant dire que le contraste est fort lorsque j'arrive, après avoir traversé la joli ville d'Aigues-Mortes, au Grau du Roi.

Cela dit, passé les immeubles moches surpeuplés en été, la route est agréable avec une belle piste cyclable face à la mer.

Le lendemain, passé Montpellier, je continue tranquillement ma descente vers le sud.

Le tableau de bord, avec les bases de l'Espagnol que j'apprends sur la route.

Passage à Sète, patrie du regretté Georges Brassens.

Encore une super piste cyclable entre Sète et le Cap d'Agde. D'un coté la mer, de l'autre, l'étang de Thau.

Quelques gouttes me font sortir la tenue de pluie, mais 5 minutes après...

Grand beau temps ! Ah, j'ai vraiment pas à me plaindre de ce coté là, surtout vu la saison.

Je trouve encore un coin très sauvage ensuite, empruntant une piste à travers des étangs. La côte Méditerranéenne, ça ne se résume pas donc simplement à des stations balnéaires moches, loin de là. J'ai trouvé un certain nombre de coin ou l'homme n'est pas omniprésent et ou la nature est à sa place. Autant dire que ca fait plaisir !

Le long du Canal du Midi

La nuit commence doucement à tomber, et il est temps de trouver un coin pour la nuit. Heureusement, ca ne s'avérera pas trop difficile, et je trouve rapidement LE spot idéal, discret et avec une superbe vue sur la mer à deux pas de la tente. Sauf que le vent ne me laissera pas tranquille, redoublant d'intensité dans la nuit et fouettant violemment la tente, si bien que j'aurai beaucoup de mal à trouver le sommeil cette nuit la.

Le fameux spot

Au réveil, j'ai le droit à un sublime lever de soleil sur la mer. A ce moment précis, je suis simplement heureux d'être la, heureux de m'être bouger de mon quotidien pour vivre ça. La liberté, ça n'a pas de prix !

L'étape du jour m'emmène jusqu'à Perpignan et me fais traverser encore de très jolis coins, comme cette piste d'une quinzaine de kilomètres à travers l'étang de Narbonne.

Tout un symbole : le passage du 1000éme kilomètre, alors que l'Espagne n'a jamais été aussi proche !

Au fond, les Pyrénées avec le mont Canigou.

Etant dans l'obligation de rester sur Perpignan quelques jours, dans l'attente d'une nouvelle carte bancaire en poste restante (la dernière n'étant finalement pas à la hauteur...), je me trouve un hotel pas cher, puis finalement un camping, histoire d'avoir un camp de base dans la ville.

Un joli lac du côté de Perpignan

La ville est mignonne, mais j'en fait assez vite le tour et, alors que l'Espagne me tends les bras (la frontière n'est qu'à quelques kilomètres), je regrette un peu d'être coincé ici. Mais ce n'est que temporaire, et je pourrais bientôt, enfin, dire au revoir à la France !